Générateur de Fréquences
Utiliser les curseurs pour changer et accorder les fréquences
Forme d'onde
- dents de scie
- sinus
- triangle
- carré
INTERVALLES NATURELS
La division primaire de l’octave produit l’intervalle 3:2, que nous appelons la «quinte», car il correspond au cinquième degré de l’échelle diatonique.
La quinte est fondamentale pour toute musique, l’essence de la tonalité et l’origine de l’harmonie occidentale. Les musiciens chinois ont appris à s’accorder avec des quintes naturelles il y a plus de 5 000 ans. Quatre quintes consécutives produisent les tons de la gamme pentatonique, une relation tonale tellement fondamentale que les enfants partout improvisent instinctivement des mélodies pentatoniques. En fin de compte, les Chinois ont ajouté deux quintes supplémentaires à la gamme pentatonique pour produire la gamme diatonique à sept tons, puis en ont ensuite rallongé pour compléter le cycle à 12 tons des quintes.
D’autres cultures ont indépendamment inventé des systèmes d’accord basés sur la quinte. Il n’était pas nécessaire de mesurer les intervalles de manière mathématique, divers peuples ont conclu que les octaves et les quintes sonnaient mieux. L’oreille collective de l’humanité était guidée par le son plaisant des intervalles naturels.
Nous nous référerons à l’octave et sa quinte comme la structure de tonalité, une référence avec laquelle mesurer toutes les autres tonalités. Ce concept sera d’une grande valeur à mesure que votre travail se développera.
Expérimenter la quinte
Utilisez la même méthode que pour l’exercice 10 en créant un intervalle de quinte et vous allez expérimenter le même phénomène de résonance.
Nous nous référons à l’octave et à la quinte comme « structure tonale », une référence avec laquelle vous mesurerez tous les autres tons. Ce concept sera d’une grande valeur lors du développement de votre travail.
Lorsque deux quintes sont combinées, un intervalle est produit (une neuvième) qui est plus grand que l’octave. La différence entre une neuvième et une octave est l’intervalle idéal pour les niveaux de l’échelle mélodique : le ton entier.
L’octave, est remplie de ton et de demi-ton et forme la « structure tonale ». Elle comprend, en incluant la quinte naturelle, les 7 tons du mode diatonique.
Il existe plusieurs façons de combiner les 7 tons et demi-tons pour former les modes. Nous le verrons plus tard.
Lorsqu’on remplit une octave de demi-tons, on en dénote 12. Dans l’Antiquité, les Chinois et les Grecs ont réalisé que la gamme diatonique à 7 tons et ses divers modes pouvaient être construits avec 12 demi-tons.
Essayer de construire quelques modes formés de 7 notes avec des tons et des demi-tons, tout en conservant les quintes.
L’échelle à 12 tons, composée des intervalles proportionnels de la série harmonique, garantit des sons harmonieux et agréables. Les intervalles, cependant, ne sont pas précisément égaux.
Pendant plus de 2000 ans, musiciens, philosophes et mathématiciens ont essayé de créer une échelle à 12 tons qui fournirait les intervalles naturels de la série harmonique. Pythagore a construit une échelle à partir d’une série de quintes naturelles (3:2), appelée échelle de Pythagore. Environ 300 ans plus tard, Aristoxenus améliora l’échelle et forma une échelle à deux tétracordes, appelée échelle grecque. Zarlino, vers 1560 à Venise, a affiné la gamme pour que les tierces et les sixtes reflètent les intervalles réels de la série harmonique. L’échelle de Zarlinos est connue sous le nom d’échelle naturelle.
Utiliser les curseurs pour changer et accorder les fréquences
Maintenant que vous êtes capable de sentir votre respiration en imaginant que vous jouer et que cela vous permet de mieux gérer vos tensions intérieures, il faut analyser la musique afin de déterminer quels sont les endroits où musicalement, il est nécessaire de respirer. Les silences et les fin de phrases entraînent assurément une respiration.
Respirer à ces endroits avant de démarrer une nouvelle phrase améliorera votre musicalité, vos nuances et vous ressentirez mieux la direction dans laquelle vous amène la pièce. Ces respirations vont également augmenter la souplesse de vos mouvements. C’est une bonne chose car quand on est crispé, ça s’entend ! Un poignet ou un bras raide et tout à coup le son n’est plus du tout aussi beau et dégagé.
Lorsque vous aurez déterminé les endroits où vous devrez respirer, notez-les sur la partition ou retenez-les sur la musique. Les chanteurs et instrumentistes à vent n’ont pas le choix, ils doivent prévoir où ils vont respirer. La façon standard de le noter est avec un petit « V » ou une virgule sur la partition, alors on peut faire comme ça, quel que soit l’instrument !
Ce type d’exercice s’applique à tous les musiciens mais est aussi très utile dans la vie de tous les jours car il permet de se calmer et de mieux gérer nos émotions.
Respirez par le nez et expirez par la bouche en pensant à souffler la flamme d’une bougie. Vous voulez seulement la faire vaciller, pas l’éteindre. Votre souffle doit être mesuré et la pression doit être constante.
Mettez-vous debout, les pieds écartés de la largeur des épaules.
Les jambes ne sont pas complètement tendues, mais à peine fléchies, sans tension.
Détendez au maximum tous les muscles du corps.
Nous sommes bien installé sur nos deux jambes, nous respirons calmement par le ventre. Nous approfondissons la détente à chaque expiration. A chaque expiration, les épaules se relâchent, le haut du corps de détend un peu plus.
Puis à la fin d’une expiration, on va s’installer dans le bassin, c’est-à-dire qu’on réduit légèrement la cambrure lombaire et on va s’asseoir dans le bassin (l’assise).
Ensuite l’attention se porte sur le ventre. On imagine qu’il descend vers le sol en le poussant vers le sol. On doit ressentir un contact différent avec le sol. Les jambes restent parfaitement détendu.
On a l’impression que la partie inférieure du corps, les pieds, les jambes et le bassin s’enfoncent dans le sol.
La partie supérieure du corps reste parfaitement détendue. Les épaules sont totalement relâchées. La partie supérieure est comme aérienne, légère, flottante.
Vous devez sentir, dans cette posture, votre centre. En dessous, la force et au dessus, la légèreté.
Avec un peu de pratique, vous parviendrez à vous mettre dans votre centre, à le sentir.
Exercez-vous à vous mettre dans votre centre et d’y rester à tous moments, dans toutes les circonstances.
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